QUAI DE GARE à 9 heures, mai 2011
Le quai de gare peut être l'endroit des adieux, et on a tous en tête et en coeur, un de ces moments tristes,ou l'idée qu'il représente , du coup , on se sent fatalement triste, et on n'aime pas les quais de gare pour toutes ces évocations, ces stéréotyptes genre mouchoirs, pleurs séparations tant usités dans la littérature et le cinéma; Cependant, c'est ne pas tenir compte de tous ces moments heureux que sont les départs en vacances, les virées en famille, avec des tonnes de bagages lourds et encombrants( quel régal, quelle joie de pouvoir les caser facilement dans un endroit accessible prévu à cet effet!), il n'en reste pas moins que sont des moments heureux et fébriles.
C'est aussi oublier ces longs moments d'attente sur le banc d'une gare de banlieue, alors que vous venez de louper à 10 secondes près le train précédent...bon, on se console en entamant l'observation discrète ,mais non moins détaillée des gens qui sont là; on traque leurs gestes, on vérifie 15 fois le quai, la destination et l'heure du prochain départ.Il y a aussi les bruits et les odeurs qui sont indissociables de ces endroits, odeurs de graisse, de poulis, roulis, ferraille,de chaud, de sueur et j'en passe (par délicatesse!).
Terminus, j'aterris...